Urbanisme tactique

L’urbanisme tactique – nous dit Wikipdia – désigne un urbanisme citoyen, participatif et éphémère, porté par des habitants, des communautés et/ou des militants et qui mobilise souvent les ressorts de l’art et de l’évènementiel. Il vise une transformation de la ville, pour la rendre plus conviviale et accueillante et encourage un questionnement sur les usages de cette ville

Trois critères permettent de le caractériser : sa petite échelle, son coût réduit et sa réalisation à court terme. Le terme « acuponcture urbaine » est également utilisé pour désigner ces aménagements de petite dimension. La ville durable, la concertation des habitants et l’espace public sont au cœur des pratiques de l’urbanisme tactique.

L’urbanisme tactique se construit en réaction à un urbanisme institutionnel, parfois jugé lent et sans concertation. Il s’intéresse au caractère « social » de la ville là où l’urbanisme stratégique vise généralement la création ou requalification d’infrastructures physiques ou communicationnelles. Dans certains cas, il existe ainsi une possibilité d’articulation entre urbanisme stratégique et urbanisme tactique : l’appel à projets de végétalisation à Paris en est un exemple.

Schéma de l’Institut Paris Région pour l’ADEME dans la recherche « Aménagements urbains temporaires des espaces publics« 

Urbanisme tactique, projets légers, mesures de transition

Exemples d’utilisation de l’urbanisme tactique sur notre site

  • Barcelone : plus de place pour la mobilité douce et les bus avec le déconfinement
    • Les superîlots le plan de Barcelone pour rendre la rue aux habitants
  • Milan : « Strade aperte » – « Piazze aperte » => des projets ambitieux
  • Valence expérimente les superîlots
  • Washington : slow street et streatery (resto-rues)

Tirée de la recherche de l’Institut Paris Région pour l’Ademe « Aménagements urbains temporaires des espaces publics« 

A) Journée 2014 à Martigny

Les aménagements bon marché – Modération de la circulation et… des coûts !

B) Le bulletin 4/2014

« modérer la circulation… et les coûts« 

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De l’autoroute au boulevard urbain

À partir de la seconde moitié du 20e siècle, le modèle de la « ville-automobile » s’est surimposé à la ville-gare du 19e siècle et à la ville-pédestre des siècles précédents, étalant les métropoles et les rendant dépendantes des énergies fossiles. Aujourd’hui, on parle de villes compactes. Mais quid du périurbain ? L’avenir de nos métropoles sera-t-il humain ?

Transformer les voies rapides en avenues urbaines avec les exemples de Montréal, San Francisco, Milwaukee, New York, Portland, Vancouver et Séoul