Communication
La communication comme mesure à part entière
Information et sensibilisation – discuter du sens
Le bon fonctionnement d’une zone 30 ne devrait pas reposer uniquement sur les aménagements – même si c’est ce que demandent la plupart des cantons – mais aussi voire surtout sur l’information et la sensibilisation, puis dans un second temps sur des contrôles. C’est la politique pratiquée le plus souvent par les grandes villes.
Aucune commune ne peut aujourd’hui s’offrir des aménagements qui feraient que «même un automobiliste qui voudrait rouler plus vite ne le pourrait pas» (citation d’un ingénieur d’un service cantonal). L’information et la sensibilisation permettent de rappeler le sens des mesures prises: la zone 30 n’est pas un but en soi, mais un outil pour plus de sécurité et de qualité de vie en ville. Une campagne de communication coûte de l’argent, mais nettement moins que des mesures constructives.
Les projets de zones 30 devraient, en amont, être discutés largement avec la population: c’est un projet au sens large du terme, que les habitants doivent pouvoir s’approprier. Il est aussi important d’exploiter l’expérience des habitants une fois que la zone est en place, pour en vérifier le bon fonctionnement.
La ville de Lausanne a développé dans les années 90 une campagne sur un ton humoristique: ici ce n’est pas l’automobiliste qui n’arrive pas à respecter une vitesse trop lente, mais l’enfant qui n’arrive pas à rouler aussi vite.
Dès la mise en service d’une zone, une campagne de sensibilisation est effectuée sur place par la police, avec un radar à affichage et une brochure explicative distribuée aux automobilistes. Des enquêtes auprès des usagers sont réalisées. La ville assure le suivi régulier des zones. Au bilan des zones 30: un peu plus de tôles froissées au début, mais une quasi-disparition des accidents impliquant des piétons (voir RdA 3/1996).
A la fin des années 90, confrontée à de multiples demandes d’habitants, la ville de Zurich a décidé de réaliser 80 zones 30 en l’espace d’une année, avec des mesures légères. Les mesures ont été définies en concertation avec les habitants, par le biais des associations de quartier, de parents d’élèves et de personnes intéressées. Le projet s’est accompagné d’une vaste campagne de communication, rappelant les objectifs du projet (voir aussi supplément «Chat Noir» encarté dans RdA 4/1999).
Documents à télécharger en lien avec le sujet
Article sur la communication
Publié dans le bulletin 4/2010 de Rue de l’Avenir |
pdf (1 pages) |
La communication au coeur de l’appropriation des projets Bulletin 4/2013 de Rue de l’Avenir |
pdf (8 pages) |
Dépliant sur les zones 30 par la ville de Lausanne |
pdf (3 pages) |
La rue… on partage ! | pdf (9 pages) |
Priorité au respect
Association Transports et Environnement (ATE) |
pdf (10 pages) |
Affiche de la campagne « Petite vitesse grand plaisir »
De la Ville et du Canton de Genève |
pdf (1 pages) |
Fiches
Fiche sur les zones 30 à Berne | Fiche sur les zones 30 à Burgdof (BE) | Fiche sur les zones 30 à Fribourg-en-Brisgau (DE) |
pdf (6 pages) | pdf (6 pages) | pdf (3 pages) |
Fiche sur les zones 30 à Genève (Ville et Canton) | Fiche sur les zones 30 à Graz (AT) | Fiche sur les zones 30 à Lausanne |
pdf (7 pages) | pdf (9 pages) | pdf (7 pages) |
Fiche sur les zones 30 à Lorient (FR) | Fiche sur les zones 30 à Metz (FR) | Fiche sur les zones 30 à Renens (VD) |
pdf (4 pages) | pdf (6 pages) | pdf (6 pages) |
Fiche sur les zones 30 à Toulouse (FR) |
Fiche sur les zones 30 à Zurich | |
pdf (4 pages) | pdf (6 pages) |
Exposé
Campagnes de sensibilisation et contrôles : quelques exemples
Dominique Von Der Mühll |
pdf (12 pages) |