Engagée dans une logique de réduction de la vitesse (98 % de la ville est en zone 30), la ville de Lorient (Morbihan, 57 000 habitants) est également adepte des zones de rencontre, actuellement au nombre de 130.

Dans la grande majorité des cas, ces zones de rencontre viennent répondre à une demande des habitants, essentiellement en zone pavillonnaire, pour réduire la vitesse.

La mise en place d’une zone de rencontre vient restaurer un équilibre entre la fonction résidentielle, la présence d’enfants et la circulation à faible vitesse des véhicules, notamment motorisés.

Les habitants n’ont pas nécessairement conscience de ce que recouvre l’appellation “zone de rencontre” mais, lorsqu’ils énoncent à la municipalité leurs revendications pour transformer leur cadre de vie, cela correspond souvent à ce que rend possible une zone de rencontre.

Tout l’hypercentre de la ville est en zone de rencontre.

La ville compte 7,7 kilomètres de zones de rencontre selon les données recensées par le Cerema.
Concernant la place des aménagements cyclables dans la ville, la municipalité les privilégie hors zones de rencontre afin de limiter tout risque de conflits d’usage.
Quelques conflits ont en effet été identifiés, notamment dans les contre-allées d’avenues.

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