Peur sur les pistes cyclables : gros pneus et coups de sonnettes, la menace des SUV*  du vélo

Des bolides débridés multiplient les pointes de vitesse sur les pistes cyclables des métropoles, transformant les mobilités douces en foires d’empoigne.

Résumé d’un article du Monde. Merci ChatGPT

Fatbike électrique de 2700.- à 5000.- francs. Les VUS dans le monde des vélos Source : extrait du site kissmywheels.ch

L’article du Monde explore la montée en puissance des fatbikes électriques débridés et leur impact sur les pistes cyclables en France. Ces vélos, souvent modifiés pour dépasser les limitations légales de 25 km/h, atteignent des vitesses élevées (jusqu’à 50 km/h) et créent des tensions avec les autres usagers des mobilités douces. Leur design imposant, inspiré du motocross, et leur facilité de débridage, alimentée par des tutoriels en ligne, posent des problèmes de sécurité, notamment en l’absence d’assurances et d’homologation.

Les utilisateurs, généralement jeunes ou livreurs, adoptent ces engins pour leur rapidité et leur praticité, au détriment des lois en vigueur. Cependant, leur présence sur les pistes cyclables suscite des critiques croissantes : anxiété des cyclistes traditionnels, accidents et perturbation des infrastructures urbaines déjà saturées.

Les autorités peinent à encadrer le phénomène : contrôles limités, manque d’équipements, comme les bancs de roulement, et faible formation des forces de l’ordre. Certaines villes, comme Strasbourg, tentent d’agir, mais les mesures restent insuffisantes face à l’ampleur du problème. En parallèle, des initiatives européennes visent à interdire certains modèles de fatbikes dangereux.

Enfin, l’article souligne la nécessité de préserver l’image positive des mobilités douces et de développer des infrastructures adaptées pour éviter que ces pratiques n’entravent le développement du vélo comme moyen de transport sûr et durable. Aux Pays-Bas, par exemple, des campagnes de sensibilisation et des contrôles rigoureux ont été déployés pour endiguer le phénomène.

* En français, VUS véhicules utilitaires et sportifs

En France, les fatbikes bénéficient de l’aide de l’État et sont considérés comme écologiques Source : site ittransport.fr

Qu’en est-il en Suisse ? :

En Suisse, les fatbikes électriques sont autorisés, mais leur usage est strictement encadré par la législation, en particulier en ce qui concerne leur puissance et leur vitesse. Voici les principales règles applicables :

1. Puissance maximale :

Les vélos électriques, y compris les fatbikes, doivent avoir une puissance de moteur limitée à 250 watts pour être classés comme vélos électriques (vélo à assistance électrique).

2. Assistance au pédalage :

L’assistance électrique ne doit fonctionner que lorsque l’utilisateur pédale et s’interrompre à une vitesse maximale de 25 km/h pour rester dans la catégorie des vélos électriques standards.

3. Le vélo électrique rapide VAE45 :

Le vélo électrique rapide (max 45 km/h avec assistance au pédalage) est considéré comme un cyclomoteur, soit l’équivalent des fameux « vélomoteurs, boguets ou encore mobylettes » des années 80 et 90.
Les avocats de la route 

Si un fatbike est capable d’atteindre une vitesse supérieure à 25 km/h grâce à l’assistance ou si le moteur dépasse 250 watts, il est reclassé dans la catégorie des cyclomoteurs légers.  Ces derniers nécessitent :

• Une immatriculation.

• Une assurance responsabilité civile.

• Le port d’un casque homologué.

• Une utilisation limitée à des voies spécifiques (interdiction sur certaines pistes cyclables).

Sauf indiction contraire (possibilité presque jamais utilisée) le VAE 45 peut rouler sur les aménagements cyclables et les trottoirs mixtes piétons / cyclistes.

4. Fatbikes débridés :

Comme en France, le débridage (modification pour dépasser les limites légales) est interdit en Suisse. Les utilisateurs de véhicules débridés risquent des sanctions, notamment des amendes, la confiscation de l’engin et des poursuites en cas d’accident.

5. Utilisation hors des routes publiques :

Les fatbikes conçus pour des usages sur neige, sable ou terrain privé (et non conformes aux normes pour la route) peuvent être utilisés exclusivement sur des espaces privés ou dédiés, mais pas sur les routes ou pistes cyclables publiques.

Comparaison avec les vélos à assistance électrique standards (VAE25) :

• Les VAE25 (vitesse limitée à 25 km/h et moteur ≤ 250 watts) sont considérés comme des vélos classiques, sans nécessité d’immatriculation ni d’assurance particulière.

• Les VAE45 appartiennent à une catégorie distincte avec des exigences légales renforcées.

En résumé, en Suisse, les termes speedbike et VAE45 désignent le même type de vélo rapide, et leur usage est soumis à une réglementation plus stricte que celle des vélos électriques (VAE25) classiques.

Synthèse de ChatGPT