La recherche sur l’utilisation du vélo par les femmes a fourni deux explications à leur sous-représentation parmi les cyclistes.
D’abord, les femmes seraient plus averses au risque, et sensibles à la qualité des infrastructures cyclables. Ensuite, le poids des tâches domestiques inégalement partagées découragerait l’utilisation du vélo.

Photo tirée du site de l’Ouvema

Jeudi 17 novembre 2022 (12h00 – 13h00) – Conférence en ligne

Le cas de Tokyo remet en question l’universalité de ces résultats. A Tokyo, 57% des  cyclistes sont des femmes, et le vélo est utilisé pour 25% des déplacements liés aux tâches domestiques. Il ne l’est que pour 14% des déplacements domicile-travail. Pourtant, seulement 1.6% des rues présentent une forme d’aménagement cyclable.
L’étude de ces chiffres suggère une pratique du vélo inclusive sur le plan du genre. Pourtant, le travail de recherche présenté ici met en lumière les liens directs et indirects entre cette pratique du vélo et un contrat de genre très inégal au Japon. Ces résultats motivent la définition d’une nouvelle méthode pour évaluer l’inclusivité d’une pratique de mobilité: la prise en compte de l’économie politique du genre autour de cette pratique s’avère nécessaire.

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Contact: ouvema@unil.ch

Cette présentation fait partie du cycle de conférences « Cultures du vélo » organisé par l’OUVEMA avec le soutien du Centre de compétences en durabilité, de l’Institut de géographie et durabilité, de l’Institut des sciences du sport de l’Université de Lausanne et du Global observatory for gender equality & sport.

Source : site de l’OUVEMA (Unil Lausanne)