Les «zones particulières de circulation» renvoient à l’aire piétonne, à la zone de rencontre et à la zone 30.

Le «normal» est ailleurs, là où les autos roulent sans trop d’empêchement. L’ambition de la Rue de l’Avenir est de contribuer à inverser cette logique pour avoir, en ville, trois modalités «normales» d’exploitation: aire piétonne, zone de rencontre, zone 30Km/h. En revanche, les quelques rues, avenues et boulevards à 50 km/h (voire 70 km/h) doivent devenir des voies à régime «particulier».

Pour soutenir cette approche le fil directeur de la journée a été donc, avec l’aide de nombreux experts et d’élus d’analyser, à partir de l’expérience des zones 30 (y compris le double sens cyclable) et, le cas échéant, des zones de rencontre, les enseignements qui peuvent en être tirés pour influencer un éventuel changement de paradigme en faveur de la ville à 30.

Quatre séquences:

  • la ville à 30, une ville plus sûre
  • la ville à 30, une ville plus agréable
  • la ville à 30 une ville à la mobilité apaisée
  • la ville à 30 un projet politique?

Elles ont été l’occasion de faire le point sur les objectifs poursuivis depuis 1990 – date de la création des zones 30 Km/h en France – d’une ville à la circulation apaisée alors qu’ils viennent d’être renforcés par le décret de juillet 2008 inspiré de la démarche du Code de la Rue.

La rencontre a confirmé que la ville à 30 n’est pas une utopie et que différentes villes s’emploient désormais en France et dans différents pays européens à généraliser leurs zones 30 Km/h pour la plus grande satisfaction de leurs habitants et revendiquent même, pour certaines, l’appellation de «ville à 30».

Tous les exposés et une riche documentation sont disponibles sur le site de Rue de l’Avenir France.