Difficile de se faire à l’idée, tant Lydia a continué pour nous d’«habiter» Rue de l’Avenir même après qu’elle a décidé, il y a quatre ans, de prendre aussi une retraite associative. Cela faisait plus de vingt ans qu’elle avait commencé d’être active dans ce domaine qui est devenu si indissociable de son nom et de sa personne.

Lydia s’est impliquée très tôt dans les activités de ce qui s’appelait alors le Groupe-conseil romand pour la modération de la circulation – GCR. Elle y a apporté ses convictions et son énergie, ses connaissances de chercheuse et sa pratique de terrain, sa rigueur scientifique et sa sensibilité. Son refus des compromis aussi, tout particulièrement quand il s’agissait de la sécurité des enfants.

Par son engagement, et par tout ce qu’elle était, Lydia a beaucoup apporté au GCR/Rue de l’Avenir. Elle y a plus d’une fois joué le rôle d’«empêcheuse de penser en rond», comme l’avait joliment écrit Alain Rouiller dans le bulletin consacré à Lydia en 1998, au moment de son départ à la retraite.

A nous d’emporter tout cela quelques pas plus loin, vers des rues où il fait bon vivre.

Au moment où elle allait prendre sa retraite, Rue de l’Avenir lui a en grande partie consacré le bulletin 3/1998: une manière de rendre hommage à cette chercheuse et pionnière.