
Échangeur autoroutier à Xhian (Chine) durant le strict confinement chinois le 28 décembre 2021 Photo de Twitter
Autoroutes et voies rapides sont des « aspirateurs à voitures » (c’est la circulation dit « induite »), dénoncent les critiques de l’automobile. A contrario, supprimer ces infrastructures entraînerait « une évaporation de la circulation » (c’est la circulation dite « déduite » ou « évaporée »). Est-ce bien sérieux ? Par quel prodige pourrait-on faire naître de tels effets ?
Ces phénomènes sont pourtant scientifiquement fondés et abondamment documentés.
Mais de nombreux élus et professionnels ne l’admettent toujours pas, limitant ainsi leur capacité à adapter nos villes aux exigences sociétales et environnementales du XXIe siècle.
Notre dossier :
- La ville après l’autoroute Études de 9 cas réalisées par l’Institut Paris Région
- Après la ville-automobile, la métropole humaine ?
- Impact des quartiers à faible circulation (LTN) sur les routes principales
- Que se passe-t-il réellement lorsque l’espace routier est réaffecté à d’autres usages ?
- Pourquoi supprimer des autoroutes peut réduire les embouteillages
- Exemples d’évaporation de la circulation.