En termes d’aménagements, on distingue les déplacements longitudinaux, c’est à dire les trottoirs, des traversées, principalement les passages pour piétons, mais aussi les passerelles ou les sous voies. Les dimensions, la qualité et l’entretien de ces éléments qui composent le réseau piéton sont cruciaux pour permettre et encourager les déplacements à pied. La qualité des espaces publics, places et interfaces de transport, joue par ailleurs un rôle important en termes d’attractivité de la marche. Les aménagements sont complémentaires aux mesures de modération de la circulation et aux différents régimes de circulation (zone de rencontre, zone 30). Pour tous les type d’aménagement, l’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite doit être prise en compte. Le Prix Flâneur d’Or récompense des aménagements piétons exemplaires et les d
Passages piétons
Les passages piétons symbolisent souvent les déplacements à pied. Ils constituent effectivement un élément clé des réseaux piétons. On enseigne aux enfants de traverser sur les passages, quand il y en a. La possibilité de traverser la route sur les lignes jaunes rassure également les personnes âgées dans leurs déplacements. Un nombre important d’accidents impliquant des piétons a paradoxalement lieu sur les passages protégés : pas parce qu’ils sont plus dangereux que le reste de la chaussée, mais parce que de fortes concentrations de piétons y passent, en particulier les enfants et les aînés.
Passages inférieurs et supérieurs
De manière générale, Rue de l'Avenir n'est pas favorable à la multiplication des passages inférieurs ou supérieurs pour les piétons. Si le passage inférieur ou supérieur est indispensable, il doit répondre à des critères précis que nous détaillons ci-après.
Passages supérieurs et ascenseurs
La préférence des piétons va généralement aux passages surélevés, qui sont également moins coûteux que les passages sous terrains, plus sombres. Certaines réalisations récentes se distinguent et doivent servir d’exemple pour ce type d’aménagement.
Passages inférieurs
Bien que moins attractifs et plus coûteux, les passages inférieurs, demeurent nécessaires dans certains cas pour franchir des coupures importantes dans les cheminements (voies ferroviaires, routes à forte circulation).
Quelques exemples :
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Autre pièce maîtresse du réseau piéton, les trottoirs, où les piétons sont tenus de circuler quand il y en a. Outre les questions de largeur brute qui sont traitées dans les normes, il est important de veiller à ce qu’un espace minimum de 1.5m demeure libre pour le passage, notamment en présence de mobilier (pancarte publicitaire, terrasse, banc). De plus en plus, les villes systématisent les abaissements de trottoirs aux carrefours, un détail qui compte pour qui se déplace en chaise roulante, avec une poussette ou un déambulateur.
Modération du trafic et espace partagés
Les mesures de modération du trafic et la mixité des modes sont détaillées sous la rubrique « Rue apaisée » (Zone de rencontre, zone 30)
La mixité entre piétons et cyclistes est détaillée sur dans la rubrique Mobilités douces.
La marche est aussi une affaire de détail, de confort et de plaisir. Parmi les mesures d’aménagement, tous les éléments de l’ordre de l’agrément, le mobilier par exemple, contribuent précieusement à l’attractivité de la marche.
Il importe de veiller à un éclairage et un entretien suffisant, de rendre la continuité du cheminement aussi visible que possible (panneaux ou flèches d’orientation) et selon les cas à améliorer la qualité d’accueil par des interventions artistiques (p. ex. fresques).
Pensons par exemple aux bancs, indispensables à intervalle très court pour les personnes âgées. Les revêtements non glissant et un éclairage suffisant sont les garants d’une sécurité minimum. L’éclairage joue par ailleurs un rôle central pour diminuer le sentiment d'insécurité.
Le maintien des itinéraires piétons aux abords des chantiers est autant nécessaire pour les usagers de la route que pour les piétons (et les cyclistes).